Placements : sécurité ou rendement ?

26 Sep 2017 | investissement | 0 commentaires

Les Français préfèrent la sécurité au rendement

Les crises financières à répétition, les difficultés à se projeter sur le long terme et une certaines frilosité font que les Français optent pour des placements sûrs plutôt que de miser sur un meilleur rendement, forcément plus risqué. L’Autorité des marchés financier (AMF) estime qu’il faut informer les épargnants afin qu’ils investissent mieux leur argent.

En matière d’épargne, les Français sont très frileux. Fin 2016, l’assurance vie en euros et l’épargne bancaire rassemblent 3/4 des placements des ménages. Pour mieux comprendre les freins psychologiques des particuliers quant au placement de leur « bas de laine », l’AMF a mené des entretiens auprès de 18 épargnants âgés de 30 à 45 ans.

La sécurité prime sur le rendement

Comme le souligne le gendarme de la Bourse, les réticences des épargnants vis-à-vis des actions sont profondément ancrées dans l’esprit des épargnants. Selon l’AMF, « la première croyance est que les placements en actions constituent une épargne bloquée, réservée aux plus aisés qui disposent d’un capital élevé à investir, et aux initiés. Ensuite, vient l’idée que le bénéfice d’un investissement en actions, très lointain, est très aléatoire et conditionné à d’importants sacrifices (en termes de pouvoir d’achat et de temps passé) ».

Désormais, la majorité des épargnants ont pour priorité le « zéro risque pour un rendement modéré » (72 %), plutôt qu’une « légère prise de risque » (26 %) ou qu’une « forte prise de risque » (Ipsos pour la Fédération française de l’assurance, février 2017). En conséquence, seuls 6 % des Français détenaient un Perp (Plan d’épargne retraite populaire), en mars 2017.

Selon un sondage récent, les Français figurent parmi les investisseurs les plus « craintifs » d’Europe avec un Français sur quatre qui n’est pas susceptible d’investir dans un placement risqué, contre plus d’un Européen sur trois.

Informer pour dédiaboliser le risque

Pour les banques et les autres acteurs du secteur, l’enjeu est que les épargnants gagnent en confiance et en autonomie. Comme l’explique l’AMF, « la pédagogie du risque est importante : un particulier sera d’autant plus enclin à diversifier son épargne retraite en actions qu’il sera bien informé sur le potentiel de rendement et le risque ».

C’est pourquoi, pour limiter au maximum cet aléa, l’AMF conseille de ne pas placer l’intégralité de son épargne de long terme en actions, de diversifier la part investie en actions au niveau international, et d’effectuer des investissements réguliers de façon à diminuer le risque d’un investissement juste avant une baisse importante du marché.

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le cabinet plane est spécialisé dans le courtage en placement financier et crédit immobilier à Perpignan dans les pyrénées orientales (66)